Websérie e-Santé et IA
Choisir son logiciel métier : Quels réflexes adopter ?
Websérie - Agnès Bobay-Madic - Logiciel métier
Logiciel métier : Les conseils d’Agnès Bobay-Madic pour bien choisir
Transcription de la vidéo
Bonjour, je m'appelle Agnès Bobay-Madic. Je suis pharmacien hospitalier à l'hôpital de Lisieux en Normandie et je suis également Présidente de l'Association pour le Digital et l'Information en Pharmacie, l'ADIPH.
Le numérique aujourd'hui est partout et partout dans la vie personnelle, mais également dans la vie professionnelle, dans la vie des pharmaciens hospitaliers. Il y est déjà depuis très très longtemps et c'est important je trouve que ces logiciels soient adaptés à la pratique et non l'inverse. Les quatre critères à considérer dans le choix d'un logiciel sont les fonctionnalités, l'ergonomie, le suivi, la maintenance, les évolutions ainsi que l'interopérabilité.
D'abord, les fonctionnalités qui sont offertes par ce logiciel. Est-ce que le logiciel est vraiment adapté à ma pratique ? Est-ce que je vais pouvoir faire tout ce que je veux avec ? Le deuxième point, c'est l'ergonomie. Est-ce que le logiciel est intuitif ? Est-ce qu'il va y avoir besoin de beaucoup de formation pour se l'approprier ? Le troisième critère, c'est la maintenance et les évolutions.
Est-ce que la société va rapidement corriger les bugs qu'on va lui signaler et est-ce qu'elle va évoluer en fonction des contraintes réglementaires qu'on peut avoir ? Et enfin, le dernier point, c'est l'interopérabilité. Est-ce que le logiciel est capable de recevoir ou d'envoyer des données à des logiciels tiers ? On peut penser par exemple à l'assurance maladie, mais également aux résultats de laboratoire ou de radiologie.
Quand les internes viennent chez moi, ils sont toujours étonnés de voir qu'on prend du temps pour les former. Moi je pense que c'est un investissement à long terme parce que c'est important qu'ils puissent s'approprier pleinement le logiciel. Vous, en tant que libéral, prenez également du temps pour vous former, essayer de voir autour de vous s'il y a des possibilités de faire du partage d'expérience.
Si vous avez des clubs utilisateurs autour de vous ou proposés par l'entreprise. C'est intéressant de participer pour se mettre au courant des nouveautés. Et puis pour faire remonter aussi tout ce qui peut être bug ou maintenance. L'informatique doit rester un outil. Soyez à l'aise avec ce logiciel de façon à ce que vous puissiez vous en détacher, vous détacher de la technique, pour rester au service du patient.
à propos de cette vidéo
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Agnès Bobay-Madic |
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Pharmacien Hospitalier, Présidente de l’ADIPH |
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CHU de Lisieux |
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2min 23s |
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#esante #webserie #santenumerique |
VIATRIS SANTE, RCS Lyon 399 295 385, 1 rue de Turin - 69007 Lyon, locataire gérant du fons de commerce de Viatris Up. VIATRIS SANTE, 1 bis place de la Défense - Tour Trinity - 92400 Courbevoie, établissement secondaire exploitant
FR-NON-2024-00753 - Juillet 2025
Digital Therapeutics : sommes-nous prêts à soigner avec le digital ?
Websérie par Dr. Guillaume Marchand - DTx
Digital Therapeutics (DTX) : Une révolution thérapeutique selon le Dr Guillaume Marchand
Transcription de la vidéo
Je m'appelle Guillaume Marchand. Je suis médecin psychiatre. Je me suis spécialisé dans le sommeil et je m'intéresse beaucoup à la santé numérique en France et à l'étranger depuis plus d'une dizaine d'années.
Un DTX, c'est l'acronyme de Digital Therapeutics, c'est à dire un outil digital numérique. Donc, c'est un site web, une application mobile et parfois un jeu vidéo qui a une action thérapeutique, c'est à dire qui soigne comme un médicament. Il faut avoir les idées simples sur les DTX, c'est vraiment le circuit du médicament. Sauf que lui, que ce soit une boite avec des comprimés ou des gélules dedans, c'est un outil numérique et le plus souvent une application qui respecte beaucoup de règles juridiques et réglementaires.
Le statut dispositif médical, la protection des données personnelles à travers le RGPD et plein d'autres réglementations qui en fait un vrai outil de soins. Mais s'il y a vraiment quelque chose que vous devez retenir, c'est qu'un Digital Therapeutics n'est pas une solution de télésurveillance. Si demain vous avez un pacemaker, une machine d'apnée du sommeil, si vous avez un cancer, vous êtes peut être dans une solution de télésurveillance grâce à un logiciel ou un objet connecté qui sert à remonter des alertes en temps réel et sans équipe de soins derrière, vous ne pouvez pas aller mieux. Donc c'est plutôt un canal de communication et c'est souvent mélangé avec les digital therapeutics qui porte le nom de thérapie qui soigne que vous allez pouvoir prescrire et qui, à la manière d'une boîte de médicament, ne vont pas vous dire s'ils sont utilisés ou pas ni si les patients vont mieux ou pas.
Il n'y a pas d'enjeu, de réception de données, d'alertes, etc. quand on donne des Digital Therapeutics. Et puis, contrairement à beaucoup d'applications un petit peu gadgets qu'on pourrait vous et moi sortir la semaine prochaine, ben là on est obligé de faire des études cliniques et les études cliniques, c'est très long, c'est très coûteux, c'est souvent multicentrique.
On essaie de faire du double-aveugle avec des choses comme ça, ça prend plusieurs années, plusieurs millions d'euros. Donc c'est un marché qui finalement est arrivé tout doucement, à tâtons, etc. mais qui à l'inverse de beaucoup de technologies dans la santé, n'a pas connu une vague de hype où tout le monde en parle pendant trois mois et puis au final, au bout de six ou douze mois, il n'en resterait plus rien.
On est plutôt sur une lente montée en puissance et on devrait normalement avoir des outils à prescrire dès l'année prochaine, en France. Les Digital Therapeutics couvrent un champ très large de pathologies thérapeutiques. On va retrouver si on scanne le corps par exemple, pour tout ce qui est migraine, tout ce qui est anxiété, dépression, troubles du sommeil, insomnies - mon métier - certaines formes de sclérose en plaques. Si on descend un petit peu, tout ce qui va être les syndromes dys, on va trouver des exercices en lien avec l'obésité morbide.
Beaucoup d'outils pour les douleurs et en particulier lombalgies dorsales. Sur le plan sexuel, on va retrouver tout ce qui est dysfonction érectile et dyspareunie, et puis tout ce qui est rééducation ostéo articulaire et musculaire sur la retrouve sur les soins pour venir en contrefort d'exercices de kinésithérapie. Donc finalement, c'est quelque chose qui couvre un champ assez large de la médecine et qui demain vient en renfort et parfois en remplacement de l'arsenal qu'on a déjà.
Concrètement, comment est-ce qu'on prescrit un digital therapeutics ? Pour l'instant, vous l'avez compris, on ne peut pas. Ce sera bientôt le cas. Et bien, comme un médicament, c'est évalué comme un médicament, c'est conçu comme un médicament, c'est prescrit comme un médicament. Vous allez faire une ordonnance et à partir du 1ᵉʳ janvier, c'est même une e-ordonnance comme pour tous les médicaments.
Prenons l'exemple d'une patiente migraineuse. Elle a un traitement de fond. Vous ne pouvez pas l'augmenter pour diverses raisons et vous allez lui donner demain un Digital Therapeutics, c'est pour travailler pendant les poussées, pour essayer de l'apaiser. Vous allez faire une ordonnance et elle va pouvoir télécharger l'outil sur son smartphone. Alors évidemment, il faut des plateformes numériques, en France la plateforme s'appelle App Terra.
C'est sur celle-ci que vous allez rentrer les coordonnées des patients et c'est lui de l'autre côté ou elle, en rentrant chez lui ou elle, qui vont pouvoir télécharger l'outil, qui vont pouvoir l'utiliser et surtout qu'il va y avoir un lien à La sécurité sociale pour que l'éditeur soit remboursé. Et la nouveauté dans les Digital Therapeutics, c'est que l'éditeur n'est payé que si le patient reste dans l'outil et l'utilise pendant plusieurs semaines.
Donc ils ont tout intérêt à faire un outil efficace sur le plan de la santé qui a un vrai impact, mais aussi un outil ludique sur lequel les gens ont envie de revenir assez fréquemment.
Mes consoeurs et confrères peuvent retenir que les DTX c'est pour bientôt ; ce sont des outils fiables, très fiables même. Ils ont été évalués comme un médicament, ils ne prennent pas beaucoup de temps à prescrire, ça sera une e-ordonnance, ça vient renforcer notre arsenal thérapeutique. Et typiquement, moi qui suis beaucoup d'insomniaques, je suis quand même content de pouvoir avoir demain des outils numériques pour leur proposer autre chose que toujours plus de médicaments.
Et puis enfin, c'est remboursé par la sécurité sociale et les mutuelles. Donc il n'y a pas de reste à charge et c'est accessible à tous et sur l'ensemble du territoire.
à propos de cette vidéo
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Dr Guillaume Marchand |
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Psychiatre, Centre du Sommeil et de la Vigilance |
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Hôtel-Dieu, Paris |
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5min 05s |
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#esante #webserie #santenumerique |
VIATRIS SANTE, RCS Lyon 399 295 385, 1 rue de Turin - 69007 Lyon, locataire gérant du fons de commerce de Viatris Up. VIATRIS SANTE, 1 bis place de la Défense - Tour Trinity - 92400 Courbevoie, établissement secondaire exploitant
FR-NON-2024-00754 - Juillet 2025
Qu'est-ce que l'IA en santé ?
Websérie par les Dr Julien Cottet & Hervé Servy : Qu'est-ce que l'IA en santé ?
Dr Julien Cottet et Hervé Servy expliquent le rôle de l’IA en santé : un outil puissant pour aider les soignants et optimiser les parcours de soins
Transcription de la vidéo
Bonjour, je m'appelle Hervé, je suis ingénieur en informatique. Ça fait un peu plus de 25 ans que j'ai grandi dans le numérique et la donnée et depuis quelques années, je m'occupe de, ce qu'on appelle, recherche clinique, donc d'informatique pour la médecine. Julien Cottet, spécialiste en allergologie, je suis Vice-Président de la Société Française d'Allergologie et Président du Conseil de l'Ordre des Médecins et j'ai aussi fondé une start-up qui s'appelle Drago, qui est une application smartphone pour aider les allergiques à prendre correctement leur traitement.
Alors Hervé, on va avoir besoin de tes éclaircissements parce qu'on entend beaucoup, beaucoup, de choses. On entend des termes, on entend IA Générative, Intelligence Artificielle, on entend e-santé, machine learning et tu sais, nous on est des médecins, on est des scientifiques, on est très attachés aux définitions. Est-ce que tu peux nous aider à y voir plus clair dans tout ça ?
Bien sûr, Julien. L'Intelligence Artificielle, en fait ce n'est pas quelque chose de finalement si récent. C'est en gros mélanger des mathématiques et de l'informatique pour résoudre des problèmes. Ce que l'on va appeler l'informatique conventionnelle n'a pas de réponse. En général, l'Intelligence Artificielle procède de quelque chose de nouveau. Ce sont des ordinateurs, des programmes, à l'inverse de leur dire ce qu'il faut faire, on va leur donner une matière pour les nourrir afin qu'ils en déduisent une connaissance. Et c'est là où, entre guillemets, l'intelligence est assez belle. Aujourd'hui, les machines sont arrivées à un niveau où effectivement il y a une similitude très forte avec quelque chose d'intelligent. Mais la machine ne comprend au fond absolument rien à ce qu'elle fait, mais effectivement, elle le fait avec une précision grâce aux entraînements diaboliques.
Donc ce que tu me dis, c'est que cette Intelligence Artificielle, en fait, elle va m'aider au quotidien ?
Complètement.
Elle est là pour m'aider ?
On a eu peur du grand remplacement des disciplines sachantes, des avocats, des médecins par des IA. Je pense que tout le monde est en train de conclure que non, ça n'arrivera pas.
Ce qui est sûr, c'est que l'IA est là pour aider parce qu'elle a une capacité à ingurgiter avec une rigueur, une quantité d'informations qui est juste impossible, à nous humains. Par contre, là où elle est très mauvaise, on peut même dire nulle, c'est qu'elle n'a aucune intuition. Aujourd'hui, on en est même à se poser une question éthique : quand les aides sont suffisamment disponibles, n'est-ce pas une obligation quelque part de les utiliser ? Parce qu'en face on a des patients qui veulent le meilleur, meilleur avis médical. De par ta connaissance, ton consensus, mais aussi peut-être parce que la machine aura apporté comme informations, comme derniers développements qui auraient pu, un moment, échapper à ta vigilance. Voilà, afin de construire ton avis.
Est-ce qu'on peut se lancer là-dedans ? Quel est le niveau qu'il faut avoir ? Comment on cadre tout ça ?
l'IA est un outil qui est déjà en tant que consommateur présent dans nos téléphones, certaines de nos télévisions. Donc en fait, on n'a pas besoin d'être un expert de l'informatique pour utiliser de l'IA, du moment que cette IA a été mise dans un outil, dans un de vos logiciels ou dans un de vos dispositifs médicaux.
Il faut avoir conscience que l'IA n'est pas magique, qu'elle est une très bonne apprentisseuse qui reproduit, qui en déduit des choses, mais selon ce qu'on lui a appris. J'ai souvent une analogie, l'IA pour moi c'est un peu comme la tronçonneuse et bûcheron. C'est à dire qu'en fait ce n'est pas la tronçonneuse qui va choisir l'arbre à couper, c'est toujours le bûcheron.
Par contre, elle va permettre de faire le travail beaucoup plus vite. Et donc en fait, l'IA c'est un peu la même manière, si on s'en sert bien et dans les conditions pour lequel l'outil a été fait, ça peut être un formidable compagnon qui ne remplace pas la détermination par celui qui s'en sert, pour quoi faire ? et surtout qui ne peut pas servir à tout faire.
L'IA est un outil qui doit être au service des soignants dans l'intérêt des patients.
Merci beaucoup Hervé, je me permets de résumer un peu ton propos ; au début on nous a dit qu'au final il y avait beaucoup de fantasmes, qu'on ne devait pas avoir tant peur que ça parce qu'elle n'est pas si intelligente que ça cette Intelligence Artificielle, elle est plus analytique et programmatique. Qu'au final, je ne vais pas être remplacé, elle va être là pour m'aider au quotidien. Et si elle m'aide, elle va donc aider le patient et optimiser le parcours de soin. Tout à fait.
à propos de cette vidéo
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Dr Julien Cottet / Hervé Servy |
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Allergologue & Vice-Président de la SFA, Fondateur de Drago / Ingénieur en informatique |
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Chartres / Marseille |
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4min 11s |
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#esante #webserie #santenumerique |
VIATRIS SANTE, RCS Lyon 399 295 385, 1 rue de Turin - 69007 Lyon, locataire gérant du fons de commerce de Viatris Up. VIATRIS SANTE, 1 bis place de la Défense - Tour Trinity - 92400 Courbevoie, établissement secondaire exploitant
FR-NON-2024-00755 - Juillet 2025
L'IA qui soigne : quels sont les exemples concrets ?
Websérie - Dr Julien Cottet & Hervé Servy - L'IA qui soigne : quels sont les exemples concrets ?
IA en médecine : Opportunités et applications selon les Dr Cottet & H. Servy
Transcription de la vidéo
Bonjour, je m'appelle Hervé, je suis ingénieur en informatique. Ça fait un peu plus de 25 ans que j'ai grandi dans le numérique et la donnée et depuis quelques années, je m'occupe de, ce qu'on appelle, recherche clinique, donc d'informatique pour la médecine. Julien Cottet, spécialiste en allergologie, je suis Vice-Président de la Société Française d'Allergologue et Président du Conseil de l'Ordre des Médecins et j'ai aussi fondé une start-up qui s'appelle Drago, qui est une application smartphone pour aider les allergiques à prendre correctement leur traitement.
Quelles sont justement les applications d'IA qu'aujourd'hui tu utilises au quotidien dans tes fonctions de médecin, d'enseignant ?
Actuellement, l'IA, je m'en sers pour deux choses. Je trouve que c'est assez intéressant à la fois pour ma pratique, pour l'optimiser et aussi pour optimiser le parcours de soin du patient. Il y a des applications comme Posos par exemple, qui existent, que le pharmacien peut télécharger, que le patient peut télécharger, que le médecin peut télécharger, pour améliorer la pratique.
Moi dans ma pratique, je me sers de l'IA pour faire des topos, faire de la bibliographie, faire des images, aider mes internes. On a également des entreprises comme Pulse Life qui travaillent à des chats d'Intelligence Artificielle pour aider le médecin généraliste à se retrouver dans cette somme gigantesque de recommandations et de sources d'informations médicales qui tombent tous les jours.
On est complétement perdu, même nous les spécialistes, et il va falloir que cette IA nous aide à y voir plus clair, à trouver l'information dont on a besoin. Et donc on a tout un tas d'applications actuellement qui existent. Les spécialistes, eux ont aussi des applications très intéressantes qui utilisent les radiographies. Parce que le radiologue, il a droit d'être fatigué ou d'être malade ou d'être usé de sa garde.
Et l'IA l'aide comme tu disais tout à l'heure, ne le remplace pas mais va l'aider à faire le bon diagnostic pour la lecture. Et il y a aussi des applications qui visent les examens biologiques. Je ne sais pas si tu en as entendu parler ?
Si, et effectivement, mais je vois donc que tu t'en sers donc déjà. Mais est-ce que tu penses qu'on peut dès à présent le conseiller à l'ensemble des professionnels de santé, tes confrères ?
J'ai envie de te dire un grand oui, bien sûr. Et on va reprendre l'analogie du médicament. Quand un médicament arrive sur le marché, est-ce que nos confrères attendent dix ou quinze ans avant de l'utiliser? Non. Le médicament, il a respecté un processus, un cheminement, une phase 1, une phase 2, une phase 3, des études de tolérance, études d'efficacité, certes sur un petit échantillon, mais on en est sûr. Et quand le médicament arrive, on est très content d'avoir une nouveauté.
Et bien l'IA c'est pareil. Voilà des solutions qui existent déjà, qui m'aident au quotidien et qui aident d'autres confrères. Pourquoi ne pas l'utiliser tout de suite ? Il y a un défi démographique, des populations qui explosent, des prévalences de maladies qui explosent, des sommes de connaissances à ingurgiter qui sont impossibles, qu'on soit spécialiste ou qu'on soit médecin généraliste.
Donc, avoir un outil d'aide à la prescription, un outil dans son logiciel métier, un outil de lecture de radiographies, etc. qui va optimiser le parcours de soin et améliorer le diagnostic et éviter les erreurs médicales, la iatrogènie, les interactions médicamenteuses, etc. c'est magnifique. Donc c'est l'obligation de moyens. On doit s'en servir, on le doit aux patients. Un médecin avant tout, ce qu'il veut, Hervé, c'est aider son patient, c'est le soigner.
Et avec l'IA, on le fera mieux. Et tu ne crois pas si bien dire. Parce qu'en fait, depuis quelques mois, il y a par exemple en Europe l'IA Act qui donne un cadre très fort à toutes les applications IA, en terme d'obligation, de test, de sûreté, de suivi. On fait même des études randomisées aujourd'hui sur les applications mobiles, sur des dispositifs d'IA. Et ça, je pense que cela montre tout à fait que l'IA est devenue aujourd'hui quelque chose de très sûre finalement et de très fiable.
Tu nous rassures sur la sécurité des données. Donc pas de rupture du secret médical, pas de fuites de données, on est bon là-dessus. Je crois que nos auditeurs ont compris qu'on est tous les deux passionnés, qu'on y croit à l'IA, qu'il y a un champ des possibles extrêmement vaste et qu'il ne faut pas en avoir peur et qu'elle ne nous remplacera pas, comme on l'a dit. Et donc vive l'IA, vive la médecine et la médecine de demain.
Merci à tous d'avoir suivi cet épisode Intelligence Artificielle de la websérie Santé Numérique. J'espère qu'il a été autant passionnant pour vous, qu'il a été pour nous [...].
à propos de cette vidéo
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Dr Julien Cottet / Hervé Servy |
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Allergologue & Vice-Président de la SFA, Fondateur de Drago / Ingénieur en informatique |
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Chartres / Marseille |
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4min 19s |
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FR-NON-2024-00756 - Juillet 2025